Records

Première mondiale

Les 24 heures … naissance du projet.

Les 24 heures, un défi lancé lors d’un de nos déplacements innombrables. Pari d’un soir ou éphémère d’un jour ? Non ! Un projet en veille, qui revenait toujours sur la table pendant l’année 1984.
La formation d’un groupe de travail devenait une nécessité. Celui-ci fut rapidement constitué avec sept à huit membres de la gilde. Grâce au dévouement de ces quelques membres, ce pari, invraisemblable, allait prendre corps, doucement mais sûrement.

Objectif des 24 heures.

Obtenir un maximum de roses, les tirs s’effectuant en salle pendant 24 heures, sans interruption, sur une distance de 6 mètres avec une arbalète sans dioptre. Le tir se réalisant sur des cibles en carton avec rose de 15mm, à raison d’un coup par cible.

Mise en œuvre du projet.

Le règlement fut expédié aux différentes sociétés d’arbalétriers. Dès lors, il ne restait plus que d’espérer et d’attendre le retour des bulletins d’inscription. Les semaines passèrent. Et, vers le 15 mars 1985, nous fûmes agréablement surpris par les encouragements et surtout par les inscriptions nombreuses arrivant de toutes les régions du pays.

Le site des 24 heures.

Le complexe de l’école Saint Joseph aux Champs à Grez-Doiceau fut assez vaste pour y installer les 15 couloirs de tir ainsi que le podium pour le jury et les terminaux informatiques. A côté de la salle de tir, une salle de détente fut équipée de tables et de sièges et, pour désaltérer tout ce monde, une buvette y trouva sa place. La Croix Rouge était présente sur les lieux pour permettre une intervention rapide en cas d’accident. Un atelier fut monté pour réparer les armes, les cibles et autres accessoires. Un restaurant ouvert presque 24 heures pour la grande satisfaction de toutes les personnes présentes sur le site.

Allocution à l’occasion de l’ouverture des 24 heures.

Extrait – Mesdames et Messieurs, nous allons vivre une véritable « Première mondiale »; Bien sûr, l’histoire nous a appris que, aux 14ème, 15ème et 16ème siècles, il y a eu dans nos régions des grandes fêtes de gildes et des concours appelés « Joyaux du Pays ». Les fêtes duraient souvent plusieurs jours, mais jamais on a tiré pendant 24 heures sans interruption.

Remise des coupes.

Le plus grand nombre d’impacts par équipe.

  1. Grand Serment Royal des Arbalétriers de Saint Georges de Grez-Doiceau.
  2. Ancien Grand Serment Royal et Noble de Notre Dame au Sablon.

Le grand grand nombre d’impacts individuel.

  1. Richard Beghain
  2. Gérard Guy
  3. Joël Devroye (P. Vandersande)

Classement par point par équipe.

Champs de Mars de Dampremy.
Grand Serment Royal des Arbalétriers de Saint Georges de Grez-Doiceau.
Ancien Grand Serment Royal et Noble de Notre Dame au Sablon.

Classement individuel – nombre de roses réalisées.

  1. Richard Beghain
  2. Guy Richard
  3. Joël Devoye (P. Vandersande)
  4. François Lauwers

Des chiffres qui parlent

80 l. de vin

510 l. de bière au tonneau

102 l. de bière forte

108 l. de coca

132 l. d’eau

133 l. de café

185 kg de frites

35 kg de graisse

483 pistolets

286 glaces

169 oeufs

57 kg de boeuf

14 kg de porc

12 kg de charcuterie

52 salades

11 kg de tomates

6 kg de macédoine de légumes

3 kg de compote de pommes

33 tartes diverses

73 spots et ampoules

312 m. de fils électrique

628 m. de chevrons

126 panneaux (1,25/2,50)

200 plaquettes souvenir

32 coupes

60 kg de peinture noire

 

7419 m. de cible (bout à bout)

41 % de roses

742 m² de cibles utilisées